Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/61

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rences, ce ne peut être qu’en vue d’une pleine réciprocité. Pour le moment nous n’avons pas à nous en occuper.


III


Le premier droit, base de tous les autres, c’est le droit à la vie ; et comme, à le considérer dans son ensemble, le genre humain ne peut subsister que par le travail, chacun de ses membres a droit au travail, par où nous n’entendons pas que la société soit tenue de lui procurer une occupation rémunératrice, mais qu’elle doit éloigner de lui tout obstacle à l’exercice de ses facultés provenant de la volonté d’autres hommes, et ne pas lui refuser, du moins sans compensation, l’usage des instruments de travail offerts au genre humain par la nature. Le droit à la vie, la nécessité du travail, le droit au travail sont communs aux deux sexes, séparément et conjointement, car l’obligation