Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/76

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tion féminine, et non des charmes qui, vus de près, sont des défauts. Ici encore, les différences se feront assez jour d’elles-mêmes, nul besoin de les exagérer par une culture artificielle.

Et ces facultés sérieuses, ces talents de direction, d’administration qu’il convient de développer, ils s’atrophieront en dépit de l’éducation la plus rationnelle, s’ils n’ont pas l’occasion de se déployer dans la vie. Il faut que les mères s’exercent à toutes les tâches où les portent leurs facultés, si l’on veut mettre leurs enfants en état de les mieux remplir.

Enfin que l’esprit des deux sexes soit pareil ou qu’il diffère, que cette différence hypothétique implique ou non l’infériorité de l’un des deux, ceci du moins est incontestable : le sexe asservi compte dans ses rangs un nombre quelconque de capacités éminentes, et ces capacités sont généralement perdues pour la société dans son ensemble,