Aller au contenu

Page:Secrétan – Les Droits de l’humanité, 1912.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

manquer, le premier soin de tous est d’en constituer promptement un autre. Mais comme un gouvernement n’est jamais qu’un homme ou un groupe d’hommes sujets aux mêmes infirmités, aux mêmes passions que tous leurs semblables, et, par conséquent, très disposés à se servir dans leur intérêt particulier, pour la satisfaction de leurs passions personnelles, du pouvoir dont ils sont investis dans l’intérêt de la communauté, il est essentiel que les gouvernements soient organisés suivant des lois fixes, qui offrent aux citoyens des moyens réguliers de prévenir et de réprimer au besoin leurs empiètements.

Les droits que nous chercherons à formuler sont donc les droits que la loi devrait garantir suivant la justice. Et dans le nombre nous aurons à distinguer d’un côté les droits des particuliers dans les relations qu’ils soutiennent entr’eux sous l’autorité du gouvernement établi, de l’autre leurs