Page:Sedaine - Théâtre.djvu/265

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M. Vanderk père.

Pourquoi ? Elle est ainsi, mon fils ; c’est une faiblesse en elle, c’est de l’honneur mal entendu, mais c’est toujours de l’honneur.

M. Vanderk fils.

Vous ne m’aviez jamais parlé de cette tante.

M. Vanderk père.

Ce silence entrait dans mon système à votre égard ; elle vit dans le fond du Berri ; elle n’y soutient qu’avec trop de hauteur le nom de nos ancêtres ; et l’idée de noblesse est si forte en elle, que je ne lui aurais pas persuadé de venir au mariage de votre sœur, si je ne lui avais écrit qu’elle épouse un homme de qualité : encore a-t-elle mis des conditions singulières.

M. Vanderk fils.

Des conditions !

M. Vanderk père.

« Mon cher frère, m’écrit-elle, j’irai : mais ne serait-il pas mieux, ne serait-il pas plus convenable que je ne passasse que pour une parente éloignée de votre femme, pour une protectrice de la famille ? » Elle appuie cela de tous les mauvais raisonnements qui… J’entends une voiture.

M. Vanderk fils.

Je vais voir.



Scène VII


M. VANDERK PÈRE, MADAME VANDERK, M. VANDERK FILS, LE GENDRE, SOPHIE, VICTORINE.
Madame Vanderk.

Voici, je crois, ma belle-sœur.