Page:Sedaine - Théâtre.djvu/269

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Le gendre

Et qui le sont, madame.

La tante, à son frère.

Vous ne m’aviez pas écrit que c’était un homme de robe. (Au gendre.) Je vous fais, monsieur, mon compliment, je suis charmée de vous voir uni à une famille…

Le gendre

Madame.

La tante.

À une famille à laquelle je prends le plus vif intérêt.

Le gendre

Madame.

La tante.

Mademoiselle a dans toute sa personne un air, une grâce, une modestie, un sérieux ; elle sera dignement madame la présidente. (Regardant le fils.) Et ce jeune monsieur ?

M. Vanderk père.

C’est mon fils.

La tante.

Votre fils ! votre fils ! vous ne me le dites pas… C’est mon neveu ? Ah ! il est charmant, il est charmant ! embrassez-moi, mon cher enfant. Ah ! vous avez raison, c’est tout le portrait du grand-père ; il m’a saisie : ses yeux, son front, l’air noble… Ah ! mon frère, ah ! monsieur, je veux l’emmener, je veux le faire connaître dans la province, je le présenterai ; ah ! il est charmant !

Madame Vanderk.

Madame, voulez-vous passer dans votre appartement ?

M. Vanderk père.

On va vous servir.

La tante.

Ah ! mon lit, mon lit et un bouillon. Ah ! il est char-