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mant : je le retiens demain pour me donner la main. Bonsoir, mon cher neveu, bonsoir !

M. Vanderk fils.

Ma chère tante, je vous souhaite…



Scène X


M. VANDERK FILS, VICTORINE.
M. Vanderk fils.

Ma chère tante est assez folle.

Victorine.

C’est madame votre tante ?

M. Vanderk fils.

Oui, sœur de mon père.

Victorine.

Ses domestiques font un train… elle en a quatre, cinq, sans compter les femmes : ils sont d’une arrogance… Madame la marquise par-ci, madame la marquise par-là, elle veut ci, elle entend cela : il semble que tout soit à eux.

M. Vanderk fils.

Je m’en doute bien.

Victorine.

Vous ne la suivez pas, votre chère tante ?

M. Vanderk fils.

J’y vais. Bonsoir, Victorine.

Victorine.

Attendez donc.

M. Vanderk fils.

Que veux-tu ?