Juste ou non.
Ou non ?
Ne vous alarmez pas. Hier au soir, j’ai eu quelque altercation, une dispute avec un officier de cavalerie… Nous sommes sortis : on nous a séparés… Parole aujourd’hui.
Ah ! mon fils !
Mon père, voilà ce que je craignais.
Je suis bien loin de vous détourner de ce que vous avez à faire. (Douloureusement.) Vous êtes militaire, et quand on a pris un engagement vis-à-vis du public, on doit le tenir, quoi qu’il en coûte à la raison, et même à la nature.
Je n’ai pas besoin d’exhortation.
Je le crois, et puis-je savoir de vous un détail plus étendu de votre querelle et de ce qui l’a causée, enfin de tout ce qui s’est passé ?
Ah ! comme j’ai fait ce que j’ai pu pour éviter votre présence !
Vous fait-elle du chagrin ?
Ah ! jamais, jamais je n’ai eu tant besoin d’un ami, et surtout de vous.