Page:Sedaine - Théâtre.djvu/285

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M. Vanderk père.

Et vous cherchez querelle ! Je n’ai rien à vous prescrire.

M. Vanderk fils.

Mon père, soyez tranquille.

M. Vanderk père.

Ah ! mon fils, pourquoi n’avez-vous pas pensé que vous aviez votre père ? Je pense si souvent que j’ai un fils !

M. Vanderk fils.

C’est parce que j’y pensais.

M. Vanderk père.

Et dans quelle incertitude, dans quelle peine jetiez-vous aujourd’hui votre mère et moi ?

M. Vanderk fils.

J’y avais pourvu.

M. Vanderk père.

Comment ?

M. Vanderk fils.

J’avais laissé sur ma table une lettre adressée à vous ; Victorine vous l’aurait donnée.

M. Vanderk père.

Est-ce que vous vous êtes confié à Victorine ?

M. Vanderk fils.

Non ; mais elle devait rapporter quelque chose sur ma table, et elle l’aurait vue.

M. Vanderk père.

Et quelles précautions aviez-vous prises contre la juste rigueur des lois ?

M. Vanderk fils.

La fuite.