ne pas manquer à ma parole. J’ai redouté l’embarras d’aujourd’hui et de me trouver engagé de façon à ne pouvoir m’échapper. Ah ! comme j’aurais voulu retarder d’un jour !
Eh bien ?
Sur les trois heures après midi, nous nous rencontrerons derrière les petits remparts.
Et d’ici à trois heures, ne pouviez-vous rester ?
Oh ! mon père, imaginez…
Vous avez raison, je n’y pensais pas. Tenez, voici des lettres pour Calais et pour l’Angleterre. Vous avez des relais. Puissiez-vous en avoir besoin.
Mon père !
Ah ! mon fils !… on commence à remuer dans la maison, adieu !
Adieu, mon père, embrassez pour moi… (Son père le repousse avec tendresse et ne l’embrasse pas. Le fils fait quelques pas pour sortir ; il se retourne et tend les bras à son père qui lui fait signe de partir. M. Vanderk fils sort.)
Scène XII
Ah ! mon fils, fouler aux pieds la raison, la nature et les lois ! Préjugé funeste ! abus cruel du point d’hon-