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ACTE QUATRIÈME


Scène I


VICTORINE, seule.

Je le cherche partout. Qu’est-il devenu ? Cela me passe. Il ne sera jamais prêt, il n’est pas habillé. Ah ! que je suis fâchée de m’être embarrassée de sa montre ! Je l’ai vu toute la nuit qui me disait : « Qu’à moi, qu’à moi, qu’à moi ! » Il est sorti de bien bonne heure, et à cheval ; mais si c’était cette dispute, et s’il était vrai qu’il fût allé… Ah ! j’ai un pressentiment ; mais que risqué-je d’en parler ? J’en vais parler à monsieur. Je parierais que c’est ce domestique qui s’est endormi hier au soir ; il avait une mauvaise physionomie, il lui aura donné un rendez-vous. Ah !



Scène II


M. VANDERK PÈRE, VICTORINE.
Victorine.

Monsieur, on est bien inquiet. Madame la marquise dit : « Mon neveu est-il habillé ? qu’on l’avertisse. Est-il prêt ? Pourquoi ne l’ai-je pas vu ? pourquoi ne vient-il pas ? »

M. Vanderk père.

Mon fils ?

Victorine.

Oui, monsieur, je l’ai demandé, je l’ai fait chercher ;