Messieurs, j’entends du bruit. Nous allons nous mettre à table, faites-moi l’honneur d’être du dîner. Que rien ne transpire ici, cela troublerait la fête. (À M. d’Esparville fils.) Après ce qui s’est passé, monsieur, vous ne pouvez être que le plus grand ennemi ou le plus grand ami de mon fils, et vous n’avez pas la liberté du choix.
Ah ! monsieur ! (Il baise la main de M. Vanderk père.)
Bien, bien, mon fils, ce que vous faites là est bien.
Qu’à moi, qu’à moi… Ah ! cruel !
Que je suis aise de te revoir, ma chère Victorine.
Victorine, taisez-vous.
Scène XIII
Ah ! te voilà, mon fils. (À M. vanderk père.) Mon cher ami ! Peut-on faire servir ? il est tard.
Ces messieurs veulent bien rester. (À MM. d’Esparville.) Voici, messieurs, ma femme, mon gendre et ma fille que je vous présente.
Quel bonheur mérite une telle famille !