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M. Vanderk père.

Messieurs, j’entends du bruit. Nous allons nous mettre à table, faites-moi l’honneur d’être du dîner. Que rien ne transpire ici, cela troublerait la fête. M. d’Esparville fils.) Après ce qui s’est passé, monsieur, vous ne pouvez être que le plus grand ennemi ou le plus grand ami de mon fils, et vous n’avez pas la liberté du choix.

M. d’Esparville fils.

Ah ! monsieur ! (Il baise la main de M. Vanderk père.)

M. d’Esparville père.

Bien, bien, mon fils, ce que vous faites là est bien.

Victorine, à M. Vanderk fils.

Qu’à moi, qu’à moi… Ah ! cruel !

M. Vanderk fils, à Victorine.

Que je suis aise de te revoir, ma chère Victorine.

M. Vanderk père.

Victorine, taisez-vous.



Scène XIII


Les mêmes, MADAME VANDERK, SOPHIE, LE GENDRE.
Madame Vanderk.

Ah ! te voilà, mon fils. (À M. vanderk père.) Mon cher ami ! Peut-on faire servir ? il est tard.

M. Vanderk père.

Ces messieurs veulent bien rester. MM.  d’Esparville.) Voici, messieurs, ma femme, mon gendre et ma fille que je vous présente.

M. d’Esparville père.

Quel bonheur mérite une telle famille !