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Scène XIV
Les mêmes, LA TANTE.
La tante.
On dit que mon neveu est arrivé. Eh ! te voilà, mon cher enfant !
M. Vanderk père.
Madame, vous demandiez des militaires, en voici. Aidez-moi à les retenir.
La tante.
Eh ! c’est le vieux baron d’Esparville !
M. d’Esparville père.
Eh ! c’est vous, madame la marquise ! Je vous croyais en Berri.
La tante.
Que faites-vous ici ?
M. d’Esparville père.
Vous êtes, madame, chez le plus brave homme, le plus, le plus…
M. Vanderk père.
Monsieur, monsieur, passons dans le salon, vous y renouerez connaissance. Ah ! messieurs ! ah ! mes enfants ! je suis dans l’ivresse de la plus grande joie. (À sa femme.) Madame, voilà mon fils. (Il embrasse son fils ; le fils embrasse sa mère.)
Scène XV
Les mêmes, ANTOINE.
Antoine.
Le carrosse est avancé, monsieur, et… Ah ! ciel !… ah ! Dieu… ah ! monsieur ! (Victorine court à son père, lui met la main sur la bouche, et l’embrasse.)