Où suis-je ici, mon petit ami ?
Vous n’êtes pas loin d’un château, où il y a des tours, des créneaux ; je vois tout en haut un soldat qui fait faction avec son arbalète.
Je suis bien las.
Tenez, asseyez-vous sur cette pierre ; c’est un banc.
Ah ! Je te remercie. (Il s’assied.)
C’est un banc qui est vis-à-vis la porte d’une maison qui paraît être une ferme ; c’est comme une maison de gentilhomme.
Eh bien, mon ami, va t’informer si on peut m’y donner à coucher pour cette nuit.
Je vous retrouverai là ?
Ah ! Je n’ai pas envie d’en sortir ; quand on ne voit pas, on est bien forcé de rester où on nous dit d’attendre ; ne manque pas de revenir.
Oh ! Non, car vous m’avez bien payé ; mais, père Blondel, j’ai quelque chose à vous dire.
Quoi ?
Ah ! c’est que…