Dis, mon fils, dis ; qu’est-ce que c’est ?
C’est que je suis bien fâché ; je ne pourrai pas vous conduire demain.
Et pourquoi donc ?
C’est que je suis de noce ; mon grand-père et ma grand’mère se remarient, et mon petit-fils qui est leur frère…
Ton petit-fils ! Tu as un petit-fils ?
Eh ! non ! leur petit-fils, qui est mon frère, se marie, aussi le même jour de leur remariage, à une fille de ce canton.
Et dis-moi, elle ne demeurerait pas dans ce château que tu dis, où il y a un soldat qui a une arbalète ?
Non, non.
Mais, mon ami, demain, comment ferai-je pour me conduire ?
Ah ! je vous donnerai un de mes camarades, il est un peu volage ; mais je vous ferai venir à la noce, et vous y jouerez du violon. Ah ! Ne vous embarrassez pas.
Tu aimes donc bien à danser ?