femme singulière que l’on pouvait croire habillée de vêtements étrangers. Doutant de ce qu’il apercevait, Térii s’empressa de gagner la terre.
Personne encore, pour l’accueillir. De chaque faré blanc sortait seulement un murmure monotone où l’on reconnaissait peut-être un récit de haèré-po, et les noms d’une série d’aïeux. Le voyageur entra au hasard… — Certes, c’était bien là ses anciens fétii de la terre Paré ! Mais quelle déconvenue à voir leurs nouveaux accoutrements. — Ha ! que faisaient-ils donc, assis, graves, silencieux, moins un seul, — et Térii le fixa longuement — moins un seul qui discourait en consultant des signes-parleurs peints sur une étoffe blanche… La joie ressaisit l’arrivant qui, malgré lui, lança l’appel :
— « Aroha ! Aroha-nui pour vous tous ! » Et, s’approchant du vieux compagnon Roométua té Mataüté, — qu’il reconnaissait à l’improviste — il voulut, en grande amitié, frotter son nez contre le sien.
L’autre se déroba, le visage sévère. Les gens ricanaient à l’entour. Roométua, se levant, prit Térii dans ses bras et lui colla ses lèvres sur la joue. Il dit ensuite avec un air réservé :
— « Que tu vives en notre seigneur Iésu-Kérito. Et comment cela va-t-il, avec toi ? »
Térii le traita en lui-même d’homme vraiment ridicule à simuler des façons étrangères. Mais toute l’assemblée reprit :