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Page:Segalen - Orphée-Roi.djvu/147

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Ton merveilleux pouvoir : tu es redoutable à ceux qui t’aiment.

Tu es puissant. — Mais toutes celles-ci…

ORPHÉE

chantant à mi-voix, sur un mode recueilli, avec un amical accent asséréné :

Pourquoi ne m’avais-tu jamais écouté face à face ?

Pourquoi n’osais-tu murmurer ce que tu vas me dire ?

Reprends haleine, et chante enfin selon ton gré.

L’accueil est si apaisé, si confidentiel, que
LE VIEILLARD

oubliant sa course et ses craintes, s’assied, pour des aveux, près du Maître.