Aller au contenu

Page:Segalen - Orphée-Roi.djvu/34

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE VIEILLARD

Taisez-vous donc ! Il va s’enfuir.

L’AUTRE

Qui est cet homme chantant ?

L’UN

Je le sais : celui que l’on cherche : celui vers qui nous marchons.

LE VIEILLARD

Moi ! que sais-je de lui ? Il apparut ainsi dans les vallées, voici deux lunaisons. J’écoute. Écoutons encore…

L’AUTRE

Comme il est grand ! Est-ce le brouillard sans soleil qui le hausse ? On ne peut pas le dompter de la vue.

L’UN

Il est jeune. Il est étranger. Ses cheveux