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Page:Segalen - Orphée-Roi.djvu/35

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ont la couleur de l’airain doré. Sa poitrine est large. Il doit mener bien les troupeaux : il mènera bien les hommes.

Toi, conduis-nous. Nous devons saisir et saluer cet homme.

LE VIEILLARD

Oh ! l’approcher ! Lui parler ! Je vous dis qu’il va s’enfuir.

L’UN

Non pas, quand il saura ce que nous portons.

LE VIEILLARD

Quoi ? et qui êtes-vous ?

L’UN

Vois donc.

L’un et L’autre se dépouillent de leurs manteaux de peaux de bêtes.
LE VIEILLARD

Tu es paré comme un Prêtre avant l’hommage !