Aller au contenu

Page:Segalen - Orphée-Roi.djvu/73

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Les rumeurs décroissent, s’éloignent, soudain traversées d’une course effarouchée…

(SCÈNE II)

Le Rideau se rouvre.
On est tout au bord du Fleuve, en pleine nuit, sous la lune plus haute.
On voit :
ORPHÉE

allongé au bord du Fleuve.
EURYDICE

achevant sa course effarouchée.

Où es-tu ? Où es-tu ?

Ils t’insultent, là-bas, du fond du bois…

(J’ai tous leurs cris dans les oreilles)

Ne les as-tu point entendus ?