assez pour vous plaire ? Et si même on ne découvrait point d’images vraiment peintes là-dessous… tant mieux, les mots feraient image, plus librement !
Et je ne puis dissimuler : je vous réclame comme des aides indispensables à la substitution. Ceci n’est pas écrit pour être lu, mais entendu. Ceci ne peut se suffire d’être entendu, mais veut être vu. Ceci est une œuvre réciproque : de mon côté, une sorte de parade, une montre, un boniment… Mais très inutile, déplacé et fort ridicule s’il ne trouvait en vous son retentissement et sa valeur. Donc, une certaine attention, une certaine acceptation de vous, et, de moi un certain débit, une abondance, une emphase, une éloquence sont également nécessaires. Convenez de cette double mise au jeu. Mais, avant d’entrer dans le jeu, une anecdote :
— Un Maître-Peintre, sous le temps de Song, avait coutume d’aller aux pentes des coteaux, muni d’un flacon de vin, et de passer le jour