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Page:Segalen - Peintures, 1918.djvu/21

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Et, d’un coup, nous voici jetés dans les nues, en plein ciel. Des toits griffus lancent des Palais dans les nues. Des rochers surplombent les toits et remontent au faîte, à toucher cette poutre d’où se dépend toute la Peinture, descendant jusqu’aux monts terrestres, jusqu’aux creux habités des vallées humaines. Mais, entre ciel et terre, une esplanade losangique offre sa grève à des atterrissages d’irréel.

Car, dans tout l’espace quadrangulaire, vous ne voyez qu’une seule volée, innombrable, de ces magiques oiseaux blancs. Ce sont des flèches bien empennées, au bec acéré, avec des