réservés s’ébattent et s’emplissent de jeux. Des amies cérémonieuses viennent échanger des friandises et des saints en ployant élégamment leurs robes à traîne poudrées. Et puis, nous traversons d’autres cours et d’autres portes, nous sautons par dessus d’autres murs. Voici le recoin où les enfants s’ébattent, et, déjà bien éduqués, font entre eux les mêmes gestes cérémonieux.
Et tout au loin, épars dans les étangs, mais accessibles à la visite de notre vue, de menus toits octogones protègent deux par deux les amants amoureux d’une musique devinée, échangée dans le son du luth : dans un poème offert et accepté, sous l’abri du kiosque insulaire.
Ne croyez donc pas qu’en peignant de la sorte, en cadastrant cet espace, en permettant ainsi la vision fragmentaire, ne croyez pas que s’atténue l’ordonnance totale. Il est