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Page:Segalen - René Leys.djvu/156

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Il ajoute :

— Et l’autre ?

— L’autre ? Eh bien : Sir Robert Hart.

Celui-là, il est impossible de l’ignorer, quand on a mis son pied européen dans la Chine fade contemporaine… — Le compliment est même un peu gros. J’attends de René Leys une dénégation modeste, une mise au point de ses mérites rapportés à l’œuvre foncière du petit commis des douanes anglaises devenu Grand Maître du Crédit de l’Empire auprès de la finance internationale. Mais, certains rapports au début, et du côté de René Leys, un… avancement plus rapide, j’en conviens.

Lui aussi, car il néglige carrément Robert Hart.

— Mon père le trouvait un peu faible, un peu trop entiché des Chinois… Et il parlait pékinois comme un compradore de Shanghaï !

J’arrête mes comparaisons flatteuses et j’engage René Leys dans « la voie des aveux ».

— Et ce moyen, dont vous m’aviez parlé, pour pénétrer à votre aise dans le Dedans ?

— Quel moyen ?

— Ce… cet acteur costumé en femme mandchoue par grande exception… Voyons ! vous m’avez mené au théâtre tout exprès pour me le montrer !

— ?

— Mais oui, à gauche de la loge du Régisseur…

— Je ne m’en souviens pas, avoue René Leys. Je ne peux pas vous avoir montré un acteur cos-