dont j’ai l’adresse dans la poche droite de mon veston, et vous…
Oh ! Je l’interromps à temps : à quoi tout ceci a-t-il rapport ?
— C’est une dernière affaire que je veux tenter. Je vous l’ai dit : ce sont maintenant les sociétés secrètes qui deviennent redoutables… J’ai essayé de les faire surprendre, elles ont tué mes douze meilleurs agents. Alors je vais assister moi-même à l’une de leurs réunions qui se tiennent toujours à Ts’ien-men-waï…
Il hésite…
— Si vous ne me revoyez pas, vous me chercherez… dans un puits.
Non. Je préfère ne pas le perdre. Ts’ien-men-waï me connaît assez bien, désormais. Et je propose :
— Dites-moi : la partie que vous jouez est un peu lourde ! Si je puis vous être utile ?
Il réfléchit, se penche, me regarde en plein visage, et soudain sa décision me paraît être celle d’un homme :
— Je ne veux pas vous compromettre avec moi…
Bien. Mais si je tiens à être « compromis » ? Je laisse passer un long moment de promenade. Nous voici revenus sous les remparts. Nous rentrons, de nous-mêmes, très sagement au pas.
Alors, brusquement, spontanément, je change d’allure et de ton :
— Tu veux risquer le tout pour le tout ? Tu m’as