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romantiques et surtout nos ingénieurs. Ici, sous la large capitale plate, tout ce qui mord un peu la profondeur est inattendu, plein de trouble.

Et son étonnante habileté à faire cabrer son cheval, — cette mystique bête issue tout droit d’une apocalypse mongole avec pedigree improvisé aux courses à l’Européenne de Tien-tsin-Bank & C° ! — aux prises avec la divination que les poètes et les théosophes ont prêtée faute de mieux à cet animal obtus ! — ce cheval, se cabrant avec cet à-propos sur ce terrain qui sonnait vraiment creux ! Je me souviens de la scène. C’est ensuite qu’il m’a conduit à travers l’extraordinaire promenade révélatrice. Il est curieux que je m’en souvienne à ce point : le premier jour où je l’ai retrouvé hors de chez moi et de chez lui, où je l’ai véritablement trouvé, — cela sonnait creux !

Et au moment où je vais lui faire part de mon admiration à son égard, de mes craintes, et des moyens de police préventive que je lui suggère, — il prononce négligemment :

— C’est prévu. J’ai donné ordre de murer cet aqueduc. J’ai dit que l’eau qui passait par là était sale, et que les Européens ne buvaient plus que de « l’eau en bouteille » par mode, ou bien de l’eau de pluie, bouillie et battue dans un bol…

Fort bien. Hygiénique, ingénieux et triplement plein de prudence. Toute révolte est ainsi par avance étouffée dans ses voies d’accès : l’Empire siège sur sa sécurité !