à tout cela. Peut-être une peur d’enfance lui revient tout à coup… Faut-il le gronder ? Ou lui jeter de l’eau à la figure ?
Il se détend, et reprend machinalement, non pas ce que je viens de dire, mais où je m’étais arrêté avant de jeter le mot malencontreux…
— Le Régent dispose d’un moyen de sécurité… Mais le Régent ne sait encore rien.
— Eh bien, et sa Police Secrète ?
— Ses moyens d’action s’arrêtent là.
— Où est-ce, là ?
— Là, où se trouve cette Personne.
— Enfin, oui ou non, dans le Palais ?
— Oui.
Ceci est posé d’un ton définitif, comme il sait parfois en avoir pour couper court à tous les doutes. Mais, si la Police n’y peut rien, si le Régent ne sait rien, si les bombes continuent cependant à pleuvoir, je ne vois vraiment aucune issue.
— J’en ai trouvé une, poursuit René Leys, debout, et qui a revêtu son allure nette et élancée… Voulez-vous m’accompagner demain au théâtre ? On donne depuis huit jours une grande pièce ancienne. Vous en verrez l’apothéose. Mais, avant elle, un jeu de scène tout moderne… qui vous expliquera…
— Bien. À demain. Ou plutôt à ce soir ?
— Je ne sais pas si je coucherai ici ce soir.
Alors, où couchera-t-il ?