Page:Segard - Hymnes profanes, 1894.djvu/58

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Pour Charles du Biez.


Je ne distingue plus l’ange ou la courtisane,
Et mon cœur a perdu jusqu’à la volonté
De chercher sous le masque un peu de vérité ;
Je ne distingue plus l’ange ou la courtisane.

J’accueille avec douceur Celles que Dieu m’envoie
Et la Passante ici peut se réfugier ;
Sans leur rien demander, sans leur rien confier,
J’accueille avec douceur Celles que Dieu m’envoie.