Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/129

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         Si je pouvais choisir ma tombe
         Je la voudrais dans un jardin
         Parfumé de menthe et de thym
         Parmi des fleurs et des colombes.

Ma stèle, qu’elle soit d’un fût de marbre blanc,
Gracieuse, et portant une urne cinéraire
De grès rouge, où mon cœur malgré lui solitaire
Trouvera dans la mort un oubli doux et lent.