Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/33

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ALHAMBRA



Décor frêle où pleura une reine moresque,
Plafonds à la persane et lustres andalous,
Retrait mystérieux sculpté comme un bijou,
Labyrinthe couvert de fines arabesques !

Promenant son ennui d’amante romanesque
Derrière ces vitraux scellés et ces verrous
Ah ! quel soir que celui d’automne triste et doux
Où parvint auprès d’elle un cœur chevaleresque…