Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/39

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Splendeur du renouveau que Grenade au réveil,
Montagne de fruits d’or et mules pomponnées,
Femmes, enfants, vieillards, baladins en tournée,
Tumulte éblouissant d’azur et de soleil !

Le soir, la ville est jeune, amoureuse et cambrée,
De bleuâtres lueurs nuancent l’horizon
Et le vent rafraîchi par la neige des monts
Se joue en les cheveux des femmes enivrées.