Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/40

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Volupté d’Orient et orgueil espagnol,
Ô Cité tant de fois détruite et profanée
Sous tes beaux orangers et tes pins parasols
Que d’exaltations âpres tu m’as données !

Je vivais en tes murs comme si j’étais roi,
Et voici qu’au moment où ma barque s’incline,
Ainsi que Boabdil debout sur la colline

J’ai les yeux pleins de pleurs en me tournant vers toi.