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NAPLES



Les balustres, la colonnade, et le fronton
Sous lequel, jeune dieu païen, je me repose
S’embaume d’un parfum d’églantine et de rose
Qui s’évapore ainsi qu’un soupir dans l’air blond.

Le soir, comme un brouillard de gaze rose et blanche
Où l’or du crépuscule est encore en suspens
Flotte au-dessus du golfe assoupi et des champs,
La flûte du dieu Pan susurre dans les branches.