Page:Segur - Actes des Apotres.djvu/141

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Grand’mère. Sans doute ; c’est ainsi qu’ont toujours fait depuis et que feront toujours les vrais catholiques. Dès que le souverain Pontife a décidé une question, ils se soumettent respectueusement ; ils croient, et tout est fini.

Les fidèles assemblés écoutaient Paul et Barnabé qui racontaient combien de prodiges Dieu avait faits par leurs mains parmi les Gentils.

Saint Jacques parla ensuite et termina en disant que son avis était celui de saint Pierre, qu’il ne fallait pas inquiéter et repousser ceux des Gentils qui se tournaient vers le Seigneur et qui croyaient en lui. Mais qu’il fallait leur écrire qu’ils devaient persévérer dans la foi, et s’abstenir de tout péché.

Alors les Apôtres et les Anciens décidèrent qu’on choisirait quelques disciples et qu’on les enverrait avec Paul et Barnabé à Antioche ; qu’on écrirait, au nom des Apôtres et des Anciens, une lettre pour les rassurer et les affermir dans la foi. Qu’on ne leur imposerait aucune chose inutile, qu’on ne leur ferait faire que les choses nécessaires, comme de s’abstenir de toute mauvaise action, de ne pas manger des mets consacrés aux idoles. Saint Pierre et les Apôtres ayant approuvé ce que disait Jacques, on écrivit la lettre et les envoyés partirent ; étant arrivés à Antioche, ils assemblèrent les nouveaux Chrétiens, et leur remirent la lettre. L’ayant lue, ils se réjouirent beaucoup. Les envoyés des Apôtres leur parlèrent et les fortifièrent par leurs bonnes paroles.

Ces disciples restèrent quelque temps à Antioche ; ils revinrent ensuite à Jérusalem auprès de saint Pierre.