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martyre de saint André, qu’ils se firent tous baptiser. Ce fut le 30 novembre que mourut l’Apôtre saint André, sous le règne de Néron. Ses reliques, après avoir été portées à Constantinople, furent transportées à Amalfi, dans le royaume de Naples.

Camille. On m’avait dit, Grand’mère, qu’elles étaient à Rome.

Grand’mère. En effet, sa tête est à Rome, un de ses bras est à Paris, à l’église de Notre-Dame, un de ses pieds est à Aix, en Provence ; d’autres églises ont quelques parcelles de ses membres, mais la plus grande partie de son corps est à Amalfi.

Jeanne. Comme ce martyre de saint André est intéressant ! Grand’mère,

Élisabeth. Moi, j’aime mieux celui de saint Pierre.

Henri. Pourquoi cela ?

Élisabeth. Parce que saint Pierre est le chef des Apôtres, et que tout ce qui vient de lui a un intérêt tout particulier.

Louis. C’est vrai ! Mais avec quel courage saint André a supporté son long martyre !

Grand’mère. Mes chers enfants, tous les Apôtres ont montré la même foi et le même courage, et tous ont souffert avec joie pour l’amour de leur Divin Maître. Ils sont également dignes de notre admiration et de notre respect. Je vais maintenant vous raconter ce qu’on sait de saint Jean, le disciple bien-aimé de Notre-Seigneur.