Page:Segur - Actes des Apotres.djvu/46

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la Divinité du Seigneur Jésus, les persécutions dont vivant il était l’objet, les souffrances et la mort cruelle à laquelle ils l’avaient condamné, sa Résurrection qu’ils avaient voulu cacher, mais dont les disciples et des milliers de Juifs avaient été témoins, par suite des nombreuses apparitions de Jésus-Christ et de son Ascension au Ciel dont plus de mille hommes pouvaient témoigner.

Les Princes des prêtres et les Pharisiens, voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et surpris de leur éloquence, s’informèrent d’où ils venaient. Ils furent encore plus stupéfaits quand ils surent que les Apôtres étaient des hommes simples et sans instruction.

Voyant aussi debout, près d’eux, l’homme que Pierre et Jean avaient guéri, ils ne savaient que dire. Ils leur ordonnèrent de sortir de la salle du conseil et ils se mirent à délibérer entre eux sur ce qu’il y avait à faire, disant :

« Que ferons-nous de ces hommes ? Un miracle connu de tous les habitants de Jérusalem a été fait par eux, et nous ne pouvons le nier. »

Jacques. Comment ? ils ont osé l’avouer ?

Grand’mère. Il le fallait bien ; comment faire autrement ? L’homme paralytique de naissance était là devant eux solide sur ses jambes.

Ils ajoutèrent : « Pour que le bruit de ce miracle ne se répande pas davantage parmi le peuple, défendons-leur de parler à l’avenir au nom de ce Jésus. Effrayons-les en les menaçant de punitions terribles. »

Élisabeth. Mais pourtant, ils convenaient eux-mêmes que le perclus avait été guéri ? Puisqu’ils reconnaissaient le mira-