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Page:Segur - Evangile d une grand mere.djvu/349

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arriver, sont les mondains qui attendent au dernier moment, au moment de la mort, pour reconnaître leurs fautes, leur oubli de Dieu, et qui n’ont plus le temps d’en recevoir le pardon. Et quand les vierges arrivent, la porte est fermée, elles sont venues trop tard ; c’est-à-dire que la mort est venue avant qu’on ait eu le temps de se purifier par un vrai repentir et d’avoir pratiqué quelques vertus ; le jugement est prononcé, et ces vierges folles sont repoussées de la salle du festin, c’est-à-dire du Paradis.

Notre-Seigneur continue :

« Or, quand le Fils de l’Homme viendra dans l’éclat de sa majesté et avec tous ses Anges, et qu’il s’assiéra sur le trône de sa gloire, toutes les nations se rassembleront devant lui ; il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs ; il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. »

« Alors le Roi de gloire dira à ceux qui seront à sa droite :

« Venez, les bénis de mon Père, posséder le Royaume des Cieux qui vous a été préparé dès le commencement du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; je n’avais pas de demeure, et vous m’avez logé ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez soigné ; j’étais en prison, et vous m’avez visité. »

« Alors les justes répondront :

« Seigneur, quand est-ce que nous vous avons vu avoir faim, et que nous vous avons nourri, ou avoir soif, et que nous vous avons donné à boire ? Quand est-ce que nous vous avons vêtu, soigné et visité ? »