Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/213

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Thomas.

Je veux bien, mais il ne peut pas dire autrement que Gaspard.

Lucas.

Voyez toujours ; ce sera plus sûr. »

Thomas, un peu inquiet, alla voir le notaire dès le lendemain.

Thomas.

Monsieur, expliquez-moi donc la dernière phrase de notre contrat d’hier.

Le notaire.

Volontiers, père Thomas…, elle est très claire ; vous aurez à payer les frais d’enregistrement et de notaire ; dix-huit mille francs.

Thomas.

Je ne les payerai pas. Gaspard m’avait dit que je n’aurais rien à payer.

Le notaire.

Pour la vente, non ; mais pour l’héritage, c’est vous qui devez payer les frais ; il y a droits d’héritage et droits de vente.

Thomas.

Bah ! je n’entends pas tout ça, moi ; je ne payerai pas un liard.

Le notaire.

Il faudra bien que vous payiez, du moment que vous avez signé.

Thomas.

Mais c’est une volerie, une coquinerie !