que suffisante, quelquefois énorme[1]. Adieu, ma chère petite, je t’embrasse bien tendrement…
Chère petite, je tâcherai d’aller te voir à Livet le lendemain de mon arrivée aux Nouettes, mais je resterai peu de temps à cause de Gaston, qui amène un pauvre petit innocent tonsuré qui ne sait rien, qui n’ose rien et qui ne sera bon à rien. L’abbé Diringer va voir sa mère, puis chez R…, si je ne me trompe; il ne viendra aux Nouettes que le 25 septembre, et accompagnera Gaston le 27 à Poitiers pour y prêcher une retraite au grand séminaire.
Il fait une chaleur atroce encore une fois ; l’orage de cette nuit n’a rafraîchi l’air que pendant les premières heures de la matinée…
Chère petite, demain Ier, jour de ta fête, j’irai te voir, à moins qu’il ne tombe de l’eau bien franchement. Je t’apporterai un bouquet de salades et autres fleurs du même genre. J’espère que Nicolas et la
- ↑ Ce n’était pas le cas dans l’espèce.