de toi ainsi qu’Élisa[1] ; elles sont bien gentilles et travaillent très bien, une heure le matin et une heure et demie dans l’après-midi…
Paul… est d’ailleurs enchanté de sa position[2], de sa vie très occupée…. Quant à Nathalie, elle est pleine de soins et d’attentions. Adieu, ma chère bonne petite chérie, je t’embrasse tendrement, ainsi qu’Émile, auquel j’écrirai la prochaine fois, après-demain probablement. Adieu, chère enfant. Woldemar fait dans cet immense Londres des courses effrénées, à pied, et sans se perdre. Paul n’en revient pas.
Nous avons fait hier, cher Émile, une excursion qui, ayant duré plus longtemps que nous ne le pensions, m’a fait manquer l’heure de la poste ; la matinée avait été prise par la messe de la Toussaint, qu’il a fallu aller chercher à une distance absurde, comme le sont toutes les distances de cet énorme Londres. Tout en rendant justice à la grandeur et à la beauté matérielle de cette ville insupportable et détestable, je ne voudrais pas l’habiter et y élever des enfans pour un empire ; l’intelligence, les sentimens nobles et désintéressés doivent y être comprimés, étouffés ; tout ici sent le commerce et