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embellie… Adieu, chère enfant. J’embrasse Élise. On ne m’a pas envoyé l’Univers du mardi 5. S’il y a un article de Louis V., je le réclame.


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À LA VICOMTESSE ÉMILE DE PITRAY


Pau, 9 avril Ï8S9.


J’ai reçu ta lettre ce matin, chère petite, la première et la seule que j’ai reçue depuis mon départ de Paris. Je suis très contrariée que mon cher petit Jacques ait été souffrant et je te remercie de me parler de lui… Si tu vois Woldemar, dis-lui que je lui écrirai pour son petit voyage tout d’obligeance et de complaisance de sa part, mais qu’il peut prendre d’avance ses mesures pour repartir d’ici le mardi de Paques[1]. Si les couches de Marie ne me rappelaient forcément à Paris, j’aurais sans doute prolongé mon séjour à Pau jusqu’au i5 mai…. Nathalie vit et a vécu fort retirée et isolée; elle n’est jamais sortie le soir, malgré les nombreuses et pressantes sollicitations des gens qu’elle rencontrait. Sa santé est loin d’être bien rétablie ; le point douloureux à la poitrine revient à chaque velléité de pluie ou refroidissement de température; le médecin lui dit que, plusieurs années encore, il lui faudra revenir à Bonnes pour corriger l’influence d’un hiver passé à Paris ou en Allemagne. — J’ai la méchanceté de

  1. Il devait aller chercher ma mère à Pau pour la ramener à Paris.