« Comment va M. Jules, monsieur le comte ? dit Anfry en entrant ; Blaise m’a raconté l’accident qui lui est arrivé, et je craignais qu’il ne fût indisposé.
— Sans être malade, il n’est pas bien, répondit M. de Trénilly ; mais je m’étonne que votre fils ait osé vous parler d’un accident dont il a été la seule cause et dans le but ignoble de s’approprier les habits de Jules.
Je ne comprends pas ce que veut dire monsieur le comte ; Blaise n’a rien fait qui puisse mériter des reproches ; au contraire, c’est lui qui est venu au secours de M. Jules.
Joli secours, en vérité, que de le pousser dans une mare pleine de sangsues !
Mais, monsieur le comte, comment pouvait-il pousser M. Jules, puisqu’il n’était pas avec lui ?
Pas avec lui ! Voilà qui est fort, quand l’échange des habits prouve clairement qu’ils étaient ensemble.
Pardon, monsieur le comte ; entendons-nous. Blaise a donné ses vêtements à M. Jules, qui grelottait dans les siens tout trempés, lorsque, l’en-