tendant crier, il est venu à son secours ; mais ils étaient si peu ensemble, que M. Jules a été du côté de la mare aux sangsues pour le chercher.
C’est votre vaurien de fils qui vous a conté cela, et vous le croyez, en père faible que vous êtes ?
Pardon, monsieur le comte, vous êtes le maître et je suis le serviteur, et je ne puis répondre comme je le ferais à mon égal, pour justifier mon fils ; mais je puis, sans manquer au respect que je dois à monsieur le comte, protester que Blaise est innocent des accusations fausses que M. Jules à portées contre lui.
C’est-à-dire que Jules a menti ?…
Je le crains, monsieur le comte.
C’est franc, du moins, si ce n’est pas poli. Mais dites-moi donc, monsieur Anfry, que vous a raconté M. Blaise pour vous donner une si pauvre opinion de la sincérité de mon fils ?
Voici, monsieur le comte, ce ne sera pas long. »