Page:Segur - Pauvre Blaise.djvu/201

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chait à rassembler, mais il ne fut occupé que de Jules et lui demanda avec inquiétude ce qu’il avait.

Jules fut quelques instants sans répondre ; il balbutia enfin : « C’est Blaise ; c’est la faute de Blaise.

— Encore ! dit M. de Trénilly avec sévérité. Qu’est-il arrivé ? Parle, Blaise. »

Au moment où Blaise ouvrait la bouche pour répondre, Jules s’empressa de prendre la parole :

« C’est Blaise qui a voulu faire voir son habileté : il a fait une si longue queue au cerf-volant qu’elle a accroché le candélabre, qui s’est cassé. Et voilà à présent qu’il se fâche, qu’il ne veut pas arranger mon cerf-volant ; il dit qu’il veut s’en aller