dans ses bras ; je vous aimerai de tout mon cœur et je vous le dirai sans crainte.
Ce sera tout comme Blaise, qui embrasse papa à présent comme s’il était son vrai père.
— Blaise embrasse papa ? dit Hélène en riant. Oh ! que c’est drôle ! Je voudrais voir cela.
Tu le verras demain, si tu veux venir avec nous chez Anfry.
Mais quel changement, mon Dieu ! Jamais je n’aurais cru possible que Blaise osât embrasser papa !
Tu le comprendras, Hélène, quand je t’aurai raconté ce que nous devons à Blaise et quelles sont ses admirables vertus ; pour moi il a été un véritable ami.
À demain le reste de la conversation, mes chers enfants. Tu dois être fatiguée du voyage, mon Hélène ; et toi, mon ami, de toute ta soirée.
Oui, papa, je me sens fatigué ; je ne serai pas fâché de me coucher.
Et moi aussi, je retrouverai mon lit avec plai-