Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/51

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longtemps j’ai aimé les chattes-tigres ; mais celles-là sont trop dangereuses et les empreintes vivantes qu’elles laissaient quelquefois sur mon visage étaient déplaisantes. Je me porte toujours très mal ; constamment des contrariétés, des accès de rage. Fureur contre mon état, qui est désespéré ! Un mort ayant soif de toutes les jouissances les plus ardentes que la vie peut offrir ! Cela est affreux ! Adieu ! Puissent les eaux vous fortifier et vous faire du bien. Les plus affectueux saluts de votre ami,

» H. H. »
Paris, ce 20 juillet 1855.

La lettre suivante est écrite en français dans le texte original.

« Ma chère amie,

» Vous êtes à Paris et pourtant vous tardez encore à venir me serrer la main. J’ai grande envie de sentir le musc de vos gants, d’entendre le son de votre voix, de poser