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PRÉFACE



« J’ai connu Heine, sur la fin de sa vie, et je le connaissais depuis longtemps, comme écrivain et comme poète, quand, pour la première fois, je vis sa figure. Je revenais de Vienne, chargée d’un envoi pour lui : quelques feuillets de musique qu’un de ses admirateurs lui adressait. Pour plus de sûreté, j’allai moi-même les remettre à domicile, et, la commission faite, je m’en revenais, lorsqu’un coup de sonnette assez brusque résonna dans l’autre chambre.