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Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/71

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Venez donc demain, si c’est possible ! J’ai grand’soif de vous revoir, et ne cesse de penser à la fine Mouche.

» Jeudi matin.
» H. Heine.


» Gracieuse amie,

» Je suis tellement malade aujourd’hui que je crains fort de l’être encore demain. Me voici donc forcé de vous prier de me réserver le bonheur de votre visite à samedi ou à dimanche. Votre voilette est restée soigneusement pliée sur mon secrétaire.

» Je vous aime d’une tendresse de mourant, c’est-à-dire le plus tendrement du monde.

» Mardi.
» H. H.


» Dimanche, le 30 septembre 1855.

» Cher cœur ! Le temps est mauvais, je suis aussi mauvais que le temps et ne veux