NOUVELLES RELIGIEUSES.
ROME. — Les travaux préparatoires du Concile continuent ii être poussés activement, et ils sont dirigés très-intelligemment en vue de lui éviter tonte perle de temps dès le commencement de ses réunions. Tous les Evêques reçoivent un résumé des travaux des commissions et les projets de conclusions proposées sur les diverses questions soulevées dans les comités. De cette manière les Evêques seront à mième de connaître et d’apprécier à l’avance les arguments développés par les consultenrs et l’esprit qui a guidé les commissions ; et lorsque l’une de ces questions sera portée devant le Concile, il leur sera facile de la traiter dès le début en pleine connaissance de cause, tout en épargnant, autant que possible, les précieux moments de l’auguste assemblée.
Pie IX, parlant à un archevêque, disait, ces jours derniers, à peu près ceci : « Les hommes du inonde, les politiques qui parlent tant de liberté et qui ambitionnent tant la liberté pour leurs discussions parlementaires, apprendront, par les discussions mêmes du Concile, que le Pape donne plus de celle liberté qu’aucun fouverain. Pour moi. je veux qu’elle soit entière, et que les Evêques puissent exprimer leurs opinions, quelles qu’elles soient ; c’est parce que le Pape donnera cette liberté que les Evêques seront tous avec lui. » Ce langage est significatif ; il fait voir que l’Eglise a toujours mieux compris que le monde la liberté que le inonde l’accuse si injustement de méconnaitre.
— La Semaine catholique de Lyon contient un récit très-inlêrcs sanl d’une audience accordée par Pio IX au supérieur général des Petits-Frèrw-de-Marie-des-Ecoles *. Nous y trouvons le passage suivant, qui nous parait d’une grande portée :
« Nous avions une photographie ou jiorirait du Saint-Père, au bas duquel nous le suppliions de mettre sa signature bénie : « — Nous roulons (aire mieux, dit Sa Sainteté, par une de ces subites et toutes providentielles illuminations qui arrivent à Pie IX, dès qu’un grand bien est à produire, Sous voulons envoyer Notre apostolat à tou te votre jeunesse. »
» Et prenant le portrait, Sa Sainteté écrivit au bas, en latin, en trois lignes parfaitement droites et d’une main parfaitement sûre, ce magnifique apostolat :
« C’est un proverbe, dit Salomon , que le jeune homme suivra sa voie, la voie qu’il aura prise dons sa jeunesse, et que mfme dans la rieillesse il ne la quittera pas. »
» D’où le Saint-Père lire cette puissante et paternelle exhortation , qu’il appelle son apostolat :
• Jeunes gens, soyez donc sages maintenant, afin que vous puis-I Cet InWIlut, dan» le genre de celui de» Frère» de Plceriuel, a un niaiaonmère dan» le dlrirMe de Lyon : d compte en ce moulent S,MO membre», inabons, eu Friture il H étranger, cl Si,tMJ élève».
