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CHAPITRE DEUXIÈME

La Mahâpurusha, le Cakravartin et le Buddha.

On vient de considérer le Cakravartin isolément, dans ses origines et sa signification particulières. Mais c’est surtout par les liens qui le rattachent au Buddha qu’il nous intéresse, par les lumières que nous promet sur le Buddha l’étude d’un personnage qui lui est si étroitement associé.

On sait quelle est entre les deux personnages la similitude la plus frappante, la plus explicitement constatée : les signes physiques qui, dès la naissance, leur sont communs. Je l’ai rappelé, en commençant, ces signes n’appartiennent en propre ni à l’un ni à l’autre, ce sont les ces signes du Mahâpurusha. » Ce titre représente donc une unité supérieure dans laquelle l’un et l’autre se confondent. Il mérite de fixer notre attention. Nous rechercherons si, en lui-même, dans sa signification, dans ses applications multiples, il ne contient pas quelque enseignement digne d’être recueilli. Nous nous appuierons sur ces nouveaux résultats, pour soumettre à un examen de détail qui en sera à la fois la vérification et le corollaire, les différents points de contact qui sollicitent tour à tour notre attention : signes, kolâhala, funérailles. Ainsi la première partie de ce chapitre sera consacrée à