Page:Serge - Vers les mirages, paru dans L'Anarchie, 9 mars 1911.djvu/4

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de vue… Les yeux émerveillés des voyageurs scrutent ce lointain, et ils voient, ils voient là, tout proche, l’oasis désiré. Les grands palmiers ombreux se balancent au-dessus des maisons blanches où ils se rafraîchiront et se délasseront. Puis un lac s’étend en nappe d’azur. Au crépuscule ils viendront sur ces rives attendre la descente de la nuit… Et les voyageurs se montrent du doigt, les palmes enchanteresses, les maisons blanches, l’azur du lac. Ils les voient tous et l’espoir du bonheur prochain ranime leurs forces.